1 – Vise !
Peu importe où est ton micro, vise la bouche !
2 – La communication
Lors de la pose du micro, vous allez toucher les gens, ça fait partie du taff, oui, mais n’oubliez pas de communiquer. Expliquez où vous allez placer vos mains lorsque vous le faites. Tout le monde n’a pas l’habitude d’avoir des mains qui se baladent dans son tee shirt et ça peut être source de stress inutile pour la personne qui va passer sur scène.
Petite astuce: On se frotte les mains avant pour les réchauffer. Ce sera plus agréable pour l’artiste/le speaker.
3 – L’effet d’écran
La peau humaine fait effet d’écran. Donc, lorsque l’antenne de ton beltpack est collée à la peau de ton artiste, il y a un risque pour une grosse perte de signal, voir carrément une coupure de son. Petite chose à penser lorsque l’on équipe les gens.
Petite astuce : Tu peux mettre une bande de sparadra sur la peau au niveau de l’antenne pour éviter un contact direct.
4 – Le Mot Du Jour
Pendant ton check micro, pour éviter le “un, deux, un, deux, c’est bon ça marche?” Vous pouvez donner un thème de conversation, de chanson, à vous de voir. Ça rend la balance un peu plus ludique et donne du contenu pour l’écoute réelle du micro.
5 – Le monitoring
Les micros “lavalier” ont besoin de monitoring constant! Alors, si tu n’en as qu’un et que la personne parle tout du long.. non. Partons du principe que tu en aies au moins deux avec des entrées et des sorties de scène. Une personne de type humaine, sur scène, avec 10 projecteurs sur la tronche, elle va transpirer. Donc ton micro va peut être en prendre un coup. Donc pas de ne panique, on surveille le truc, et on se fait une petite conduite d’essuyage de sueur sur le front de la personne. Après, tout dépend du degré de transpiration de la personne mais tu vois l’idée.

6 – Le nettoyage
Dans la suite de notre point 5, un micro qui se prend de la sueur ça s’entend tout de suite. Imaginez d’écouter un micro que vous auriez mis sous l’eau. Et bien voilà. Lorsque cela arrive, on essuie le micro avec un tissu sec. On n’utilise surtout pas une bombe à air qui pourrait envoyer la sueur dans les mini membrane de ta capsule et donc bousiller ton microphone. Cependant, la sueur c’est salé. Donc avant ta prochaine représentation, fais une écoute test de tes micros et si tu sens un petit effet de filtre, (c’est souvent léger) alors tu peux utiliser ta bombe pour nettoyer un peu mais toujours en angle pour ne pas envoyer le sel de la sueur à l’intérieur.
7 – La position “chapeau”
On ne met pas de micro sous un chapeau, en effet cela donne un effet de filtre. Donc soit on passe par la joue avec un micro type “Madonna” (genre DPA 4088) ou bien, si le micro est installé dans les cheveux ou dans une perruque, on le scotch au rebord du chapeau en question, ou on le descend bien plus bas vers les sourcils.
8 – Le camouflage
Dernière petite astuce, si vous avez un spectacle qui joue plusieurs fois avec vos propres micros, il peut être aussi bien pratique de peindre votre cable. Vous pouvez trouver en papeterie des crayons à huile (oui le crayon à l’eau et la sueur, ça ne fonctionera pas) de teintes différentes. Si vous passez par le visage, envisagez de vous accorder avec la teinte de peau de votre artiste. Si vous passez par les cheveux, c’est la même idée, du beige sur du brun, c’est assez voyant.
N’hésitez pas à mixer les couleurs, l’huile se mélange assez bien et cet effet “acoustique” tant demandé par les directeurs sera travaillé jusque sur la peau!

N’hésitez pas à donner vos propres petites astuces dans les commentaires !